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AHA Éditions - Auteurs hautement associés
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Bienvenue !

Vous trouverez ici quelques recommandations de lecture, quelques livres hors commerce et le tout premier titre édité par AHA Éditions. Le site évoluera – nous l’espérons ! – avec vous. Naviguez paisiblement, prenez votre temps et parlons nous, si vous le désirez ; ce site est fait pour entrer en contact

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Le dernier bouquin

Couv lpq

le prix quoncourt

Incipit : « Tout ce qui suit reconstitue la genèse décousue de ma propre fortune, pour parler comme ma prof de philo. »

Une comédie dramatique déguisée en thriller psychologique qui fait voyager le lecteur hors des schémas attendus. Une héroïne de 18 ans qui découvre comment et pourquoi elle n’est pas morte. « J’ai écrit ce livre pour me surprendre moi-même et il m’arrive de le relire avec un étonnement jouissif. J’adore l’idée de partager ce plaisir avec chaque lectrice et lecteur qui, j’en suis sûr, prendra ce parcours de folie comme un cadeau durable ; un cadeau un peu empoisonné mais durable et jubilatoire. » Une œuvre où le lâcher-prise est la seule possibilité !

Aujourd'hui chez AHA Éditions

Nous avons déjà évoqué la disproportion entre la masse des « grands opérateurs » de l’édition et les autres, à savoir les indépendants, qu’ils soient éditeurs, libraires, distributeurs ou diffuseurs. L’économie d’échelle des premiers ôte toute chance aux seconds de rentrer dans une saine compétition, laquelle passe par l’intérêt du consommateur d’abord. Le client fait très bien le tri : pour le même « produit », il peut obtenir un prix net sans frais de port d’un côté et avec des frais de port qui rendent le livre de 20 à 40 % plus cher à l’unité de l’autre. Le client n’est pas bête… Par ailleurs, comme un certain nombre de services est lié au prix hors taxes – mais pas le transport – difficile d’intégrer ces frais sans influencer tout le modèle économique du livre. Par exemple, les droits d’auteur sont calculés sur le prix de vente hors taxes de l’ouvrage. Si on intégrait le coût du transport dans le prix de base du livre inscrit sur sa couverture, il faudrait diminuer proportionnellement le pourcentage de droits d’auteur, par exemple. Bon, tout cela est un peu technique et barbant ; ce qu’il fait retenir c’est que les indépendants ont aussi créé des outils mais ces outils ne sont pas unifiés et leur dispersion empêche une vision claire et efficace des circuits de distribution. L’indépendance coûte ainsi de la marge et appauvrit systématiquement. A l’instar des artistes, les indépendants sont-ils destinés à courir après leur survie ? En tous cas, ce n’est pas en multipliant les organismes, les commissions, les associations, les syndicats ou les symposiums que l’union finira par faire la force ! C’est en créant des règles s’appliquant avec justice et simplicité à tous qu’on pourra empêcher l’inégalité flagrante entre ceux qui peuvent user d’une logistique centralisée ainsi qu’un volume de chiffres d’affaires pour équilibrer leurs comptes, et ceux qui ne le peuvent assurément pas.

Les artistes créent, la plupart du temps, seuls dans leur atelier, devant leur feuille blanche ou leur salle de répétition, par exemple. Ils testent leurs idées, leurs capacités et tentent de repousser leurs limites. Certains parviennent ensuite à montrer leur travail et/ou leur talent mais d’autres pas. Combien d’entre-eux, incapables de défendre leur performance ou leur œuvre, les rangent, les empilent ou les oublient plutôt que d’avoir à les présenter à un public ? Cette peur incontournable, ce trac sournois les empêche évidemment de se faire connaître et, incidemment, de monnayer leur savoir-faire. Cela tient de l’agoraphobie, cette peur des grands espaces, des lieux où la foule peut s’agglutiner et, essentiellement, d’être observé et jugé. Un artiste doute toujours des avis d’autrui, que ce soient les flagorneries ou les vacheries. Bien sûr, il accepte les approbations mais même lorsqu’on paie pour son talent, y compris fort cher, il ignore la portée de ce succès matériel et la pense, naturellement, éphémère. Serait-il capable de poursuivre sa quête sans cette incertitude, sans cette frayeur sourde ? Pourquoi nombre d’entre-eux vivent chichement ? Car le prix de la liberté se trouve, croient-ils, dans un relatif dénuement matériel. On pourrait même se poser la question de savoir si, à partir du moment où un grand succès commercial est atteint, le statut d’artiste ne se dilue pas dans l’argent. Tout d’abord lorsqu’il canalise un créateur dans un axe où il ne fournit plus que ce que le public apprécie. Ces aspects, le pseudo agoraphobe les esquive d’emblée. Il fuit la foule de peur d’avoir à la suivre ou à en être tributaire, se satisfaisant d’un succès d’estime, discret et durable. Et tant pis pour les commerçants !

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    JeanLuc DOLMAIRE - PIÈCE DE Michel PETROVSKI AVEC LA COMÉDIENNE . Sanda DROUMAGUET_401